The publicité
[Roger Motte Crisco]
Bruno : Quand on a tourné Roger Motte Crisco, j'avais un
bol de Crisco pis dans l'annonce je me mettais le Crisco dans les cheveux.
Ça m'a pris environ 2 heures pour enlever le Crisco. J'ai pris 14 douches;
j'ai mis la moitié de la bouteille de shampooing, tu mets ça sur la tête, tu
mousses pis il se passe rien, aucun savon, juste du gras. Une grosse motte
de Crisco mouillée sur la tête!
Guy : T'as fait plus d'affaires dégueulasses tout seul que
tout le reste du groupe!
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[La pub des Slomeau pour la fondue]
André : La pub des Slomeau qui fait l'annonce de fondue.
Y'a ben des gens qui ont vu notre parodie avant de voir l'originale. La pub
de la fondue, c'est une vraie pub qui était pus en onde au moment où notre
sketche est sorti et qui est revenue en onde genre 6 mois après. Là, le
monde voit ça : "C'est l'annonce des Slomeau!", tsé...
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[Les sketches sur Jésus qui ont créé quelques critiques sévères]
Guy : C'était pas des réactions massives. C'était juste
des réactions organisées par des groupes organisés.
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[Claude Jasmin]
Guy : Le plus drôle la-dedans, c'était Claude Jasmin.
Parce que Claude Jasmin nous vargeait dedans pis là, mettons on se ramassait
en entrevue pis y'était là pis toute ça, pis on y disait : "C'est pas ça
pentoute, c'est telle affaire.". Pis y disait : "Oh, c'est intéressant ça!
J'avais pas vu ça comme ça. C'est un bon [?]."
André : "Ah, Lepage! C'était intéressant ce que vous
dites. Ah!"
Bruno : "C't'un bon débat."
Guy : "Une bonne joute oratoire."
André : "On a eu du plaisir."
Guy : On a fait des joutes oratoires avec lui, avec un
gars qui avait fait le collège classique... : "On a eu une bonne joute
oratoire, Lepage.".
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[Ultramarde, le seul sketche qui a été censuré]
Bruno : Y faut expliquer que c'est un jeu de mot, tsé.
Ultramar, tout ce qu'on a fait c'est ajouter deux petites lettres à la fin.
Guy : Y'en as-tu des multinationales qui sont
susceptibles, hein...
André : C'est pas une joke de marde, c'est une joke
d'alphabet.
Yves : Mais si je me souviens bien, la polémique ne venait
pas du nom Ultramarde, mais bien de ce qu'on disait parce qu'on disait
qu'Ultramar avait liscencié des employés et tout ça... Ce qui était
inconcevable.
Guy : On ne peut pas dire ça.
André : C't'idée d'avoir un point de vue...
Guy : On n'a pas le droit de dire ça sur des
multinationales qui congédient des gens.
[...]
Guy : Logiquement, faut juste remettre ça dans la balance,
c'est une nouvelle station de TV qui part pour la première fois ou à peu
près, on s'en va faire une affaire sur Ultramarde alors on peut comprendre
que TQS avait cette réaction là. Venant de nous, on était vraiment fâché. On
était vraiment en maudit parce qu'on disait : "Écoute, on en a rien à foutre
nous autre, de cette compagnie là. On a une bonne joke."
André : À c't'heure qu'on a des autos, ça changé. Moi,
Ultramar, personnellement, je respecte beaucoup.
Guy : Pis moi, j'ai une carte dans mes poches...
Bruno : Non mais, c'est frustrant de voir que tu peux rire
de Belgazou tant que tu veux, pis personne va t'écoeurer avec ça. Pis quand y
s'agit de grosses compagnies d'intérêts supérieurs, ben là, y'a des
problèmes. Ça, ça nous a profondément choqué.
Guy : Alors que Belgazou n'a jamais congédié personne,
c'est plutôt l'inverse.
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[Prêt Pusse]
André : Dans le sketche Prêt Pusse, je fais Josée
Chouinard qui patine pis qui tombe tout le temps pis qui se fait mal, bon.
D'habitude, quand t'as à tourner des scènes comme ça, t'as une doublure pour
les scènes où que tu te fais mal, mais la-dedans, c'était le contraire.
J'avais une doublure pour les scènes où Josée Chouinard patine bien et c'est
moi qui se faisait mal. Et le réalisateur, Pierre Chagnon, je pense qu'il a
décidé de se payer un time, y'a décidé qu'il me payait la traite. Écoute, y'a
rien qui m'a pas faite faire, je fonçais dans toute, je passais par-dessus la
bande, je l'ai faite... je pense qui m'a faite faire ça environ 10 fois.
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[Guy Fournier et maitre Isabelle Juneau]
Guy : Suite à Ultramarde ou peut-être une couple de textes
comme ça, Guy Fournier, pis Guy Fournier, y'était de notre bord, en plus là,
faut le dire, là, je veux dire que c'était le directeur de la station, mais
disons qui nous a sauvé beaucoup plus...
Bruno : Il nous défendait beaucoup.
Guy : Il nous défendait beaucoup.
Bruno : Mais y'a quand même mis un avocat, en fait, une
avocate lors des lectures de textes pour s'assurer qu'y soit au courant tout
de suite si y'a vraiment quelque chose qui a rapport au [contencieux.]
Guy : ... de préjudiciable. Ben oui, que si y'a un autre
Ultramarde, ça va sonner dans son bureau.
[...]
Guy : Alors cette fille là, maitre Isabelle Juneau, qui
est très gentille pis vraiment, est aux réunions pis elle a son...
André : "André prend le dildo, en examine un autre, un peu
plus gros. Il repose le dildo et se présente à la caisse avec un autre
dildo."
[...]
Bruno : Sur la fiche technique, c'est écrit genre "Boite
de 12 dildos", y'en faut à peu près 47, alors... 500 dildos. Et y'a le mot
"dildo" qui revient à peu près 25 fois dans le texte, tu peux pas pas le
savoir. Y'a des dildos [?]
Guy : Donc, est chez elle, pis là a voit la pub...
Bruno : Pis j'imagine le téléphone qui sonne chez elle :
"Dring"... "Isabelle, t'as pas laissé passé ça?"
[...]
Bruno : "Je savais pas ça voulait dire quoi, un dildo."
[Ici, Bruno répète ce que maitre Juneau avait répondu au
téléphone]
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[Motonelle]
André : Je met quelqu'un au défi de ne pas rire dans la
pub de Motonelle où quelqu'un prend un p'tit chat blanc et repitche un p'tit
chat brun. Je m'excuse, mais...
Bruno : Et c'est une joke de marde.
André : On parle ici d'une joke de marde.
Richard : Mais c'était efficace.
Yves : On a tous des fonctions naturelles, y'a des choses,
des toxines qui faut évacuer et je crois que c'est un problème dont y faut
traiter comme les autres. C'est ça notre motivation.
Guy : Pis nous, on le savait pas dans ce temps-là alors on
avait pris un vrai p'tit chat blanc, c'est après qu'on nous a expliqué qu'on
aurait pu en prendre un brun, pis le lancer comme ça...
André : ... truqué, mais on s'avait pas que les trucages
existaient.
Guy : On savait pas, faque pauvre petit chat...
Chantal : Oh, Guy!
Reporter : D'ailleurs c'est Chantal qui avait la pire phrase dans cette pub
là.
Chantal : Ah oui? Je m'en souviens plus, c'était quoi?
Reporter : Faut se rendre compte... faut se rendre à l'évidence...
Guy : ... Motonelle torche bien.
Bruno : Non, ma phrase préférée c'est : "le rouleau y
rentre ben dans l'affaire à rouleau.".
Richard : C'était ma phrase, je pense.
Guy : Oui, ça c'est ta fameuse phrase.
Richard : C'est ma phrase, c'est mon classique.
Guy : Quand y va mourir, y vont dire : "Richard Sirois est
décédé. Il était dans Rock et Belles Oreilles : "le rouleau y rentre ben dans
l'affaire à rouleau.".
André : T'as 52 paroissiens qui écrivent une lettre
ouverte dans La Presse pour dire que ce sketche là devrait pas être là et que
nous n'aurions pas dû être à la télé, mais c'est 58 paroissiens.
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2001, evelyne lessard